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L'étude mondiale 2017 sur la gestion des risques montre que les assureurs sont confrontés à des changements considérables.

Depuis la crise financière de 2008, nous surveillons de plus près la gestion du risque et le rôle qu’elle joue dans le paysage des assurances. Ainsi, l’étude mondiale sur la gestion des risques menée par Accenture en 2017 nous apprend que si la fonction risque prend de l’importance, elle connaît également des changements radicaux.

Et en effet : en 2009, lors de la première étude mondiale Accenture sur la gestion des risques, les assureurs étaient en pleine gestion de crise. Deux petites années plus tard, la fonction gagnait en maturité ; en 2013, elle se disciplinait un peu plus, et s’intégrait avec d’autres fonctions du secteur. Dans notre étude de 2015, les responsables de la gestion du risque du secteur des assurances collaboraient avec les dirigeants d’entreprises, et jouaient un plus grand rôle dans les prises de décision stratégiques, mais aussi celles liées à la planification opérationnelle.

Où en est-on depuis ?

L’étude mondiale 2017 sur la gestion des risques montre que les assureurs sont confrontés à des changements considérables. Menée auprès de 190 cadres du secteur des assurances (assurance-vie, assurance dommages et réassurance), notre enquête a mis en lumière les 10 défis que doit relever ce secteur aujourd’hui :

  • De plus grands volumes et une plus grande variété de données à traiter s’abattent sur les compagnies d’assurance à un rythme plus soutenu que jamais.
  • De multiples régulations impliquants différentes juridictions s’accumulent et se montrent de plus en plus exigeantes vis-à-vis des assureurs. L’attention portée au contrôle et à la conformité rivalise avec la fourniture d’un service client de qualité.
  • Les nouvelles technologies digitales sont en train de révolutionner les business models, mais les talents dans le domaine des technologies émergentes sont rares et la compétition pour les attirer s’intensifie entre les entreprises.
  • En parallèle, l’utilisation des données stockées dans les anciens systèmes reste un challenge, y compris pour la fonction risque, dans un contexte où les budgets disponibles pour les nouveaux investissements sont limités.

Les responsables de la gestion du risque du secteur des assurances ont du pain sur la planche. Mais pour bon nombre d’entre eux, la tentation est grande de se mettre en retrait et d’attendre. En effet, avec tous ces changements, pourquoi ne pas attendre sagement que ces tendances et ces bouleversements se tassent

Bonne question. Mais en termes de gestion du risque, les atermoiements sont susceptibles de se traduire par un risque plus élevé que celui encouru en agissant. Et ce, même si les moyens d’action sont incertains. Pourquoi ? Parce que certains des défis qui attendent les assureurs peuvent également s’avérer être des opportunités. C’est en effet ce que révèle notre étude mondiale 2017 sur la gestion des risques dans son rapport dédié aux assurances, qui souligne à titre d’exemple la dualité inhérente au cyber-risque dans le secteur des assurances. Une menace ? Certes. Mais une menace qui représente aussi un marché potentiel estimé à plusieurs milliards de dollars. Autrement dit, une belle opportunité commerciale pour les assureurs.

Dans les prochains articles, nous nous pencherons sur les trois grands obstacles identifiés dans notre étude de 2017, et nous verrons comment les assureurs peuvent y découvrir des aspects positifs qui les aideront à relever ces défis. À suivre…

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